Je projette de créer mon activité professionnelle en 2015 en tant que Guide Cyclotouriste Haute Montagne pour Etrangers.
Je relate sur ce blog mes entraînements, reconnaissances de parcours et organisation de ma structure.

mercredi 1 octobre 2014

Séjour 25 - 28 Sept. 2014 / Etape 4 : Col de l'Izoard, Lautaret et Galibier par Briançon

Le séjour s'achève ce matin plein de satisfaction des objectifs atteints tout d'abord et ensuite de l'expérience vécue -  un grand voyage...
En ce dimanche matin, nombre de clients déjeunent avant de reprendre la route. Pour ma part, café allongé bien sûr et songes. Réflexion aussi sur le programme du jour, retour su Lyon en passant par le col de l'Izoard fait la veille, le Lautaret et le Galibier pour ensuite redescendre sur Saint Jean de Maurienne pour prendre le train. J'ai réglé la note de mon séjour à l'auberge très satisfait des prestations de cet établissement mais aussi et peut être surtout de la sympathie partagée avec la gérante. L'humain et l'autre sont sans aucun doute la clé de notre bien-être, à l'opposé de la célèbre citation de Sartre trop souvent présentée nue. Que serait le plaisir de mon récit s'il n'était pas lu et donc non partagé...

Cours intérieure de l'auberge au petit matin

Dernier passage à Guillestre, que je finis par affectionner. J'y ai des repères et une histoire désormais. C'est aussi un village plein de charmes et généreux en eau de montagne, pommes et poires à volonté à cette époque de l'année :)

Je vais prendre moins de photos ce jour, les muscles sont fatigués, il va falloir se concentrer sur le pédalage, surtout dans les montées pour les stresser à minima. De plus, pourrais je penser, je dispose déjà de tant de photos du parcours du jour. Cependant, à tout moment de la journée, de l'instant, le décor impérial de la montagne se présente sous une autre lumière, avec d'autres atours, avec une féérie toujours renouvelée.

Tranquillement, j'ai donc gravi une seconde fois le col de l'Izoard pour arriver sans prétention au sommet. Là où la magie de la vie opère, puisque rien de spécial ne devait m'y attendre, j'ai fait la rencontre d'un autre cycliste super sympa arrivé quasiment en même temps alors qu'il venait de l'autre versant. On a bavardé un peu puis entrepris la descente ensemble. Ce gars fait du vélo route depuis peu mais affiche déjà un nombre impressionnant d'ascensions, notamment de l'Izoard depuis Briançon, au nombre de six si je me souviens bien. Il m'a aussi parlé du Granon (2404m), il ne faut pas me parler de cols que je n'avais pas prévu de gravir pour l'instant, une "to do list 2014-2015" qui ne cesse de s'allonger !!! ;)
On est arrivé sur Briançon et il m'a indiqué l'emplacement d'une fontaine que je n'avais pas repéré jusque là. Voilà comment au petit matin on se lève sans savoir tout ce que l'on va apprendre à raison d'entreprendre. J'ai laissé mes coordonnées avant que nous nous soyons quittés. J'espère que nous nous retrouverons prochainement dans de futures ascensions.

Traversée rapide de Briançon, pour s'engager vers le col du Lautaret. Une distance non négligeable à parcourir avec une pente faible, excellent pour finaliser ce séjour en douceur. Je pus aussi contempler sous un nouvel angle - à 180°, la portion de parcours faite trois jours plus tôt. D'un point de vue purement performance, le col du Lautaret ne présente que peu d'intérêt pour moi. Il est par contre indiqué pour faire de la récupération, mais aussi et surtout pour la beauté de son paysage. 

Début d'ascension du col du Lautaret depuis Briançon

Un bosquet de conifères à droite pour un parfum de montagne

Le glacier de la Meije apparaît petit à petit.

Pour s'imposer comme l'élément essentiel du paysage...

et même unique de par sa splendeur hypnotique

Après un court arrêt ravitaillement en eau à la fontaine du Lautaret, il fallait affronter les 14km d'ascension du Galibier. Il fallait complètement me ménager sur cette ascension, l'état d'usure physique étant important. Nul intérêt de se blesser inutilement, d'autant avec mon paquetage de quelques kilos sur le dos. En entreprenant cette ascension avec sagesse, je préparais déjà la prochaine sortie à venir dans quelques jours et non dans quelques semaines...

Théoriquement, je ne devais pas prendre de photos au cours de cette ascension, mais comme il est possible de le constater ci-dessous, c'était un voeu bien pieux...

Nos amis hollandais ont marqué leur passage sur cette route !

Ca grimpe pas mal, les panoramas sont vraiment somptueux !

Altitude classique à laquelle la vie végétale se fait rare.

Briançon est désormais loin, très loin... 
Euh, je n'ai pas oublié mes clés d'appart. à l'auberge ?!?!?

Toujours sympas ces inscriptions sur la route, ambiance Tour de France !

Le tunnel annonce le sommet plus très loin...

La photo traditionelle

Encore une fois, j'ai fait une rencontre très sympathique au sommet de deux Ariégeois, père et fils, venus partager ensemble leur passion pour le cyclisme. Coordonnées échangées, ce serait un plaisir de les retrouver également dans une prochaine ascension ou un autre sommet. Une bien belle communauté...

Allez, on repart - je veux bien retrouver mon canapé ce soir :)

Arrivé sans encombres à Saint Jean de Maurienne, après un ravitaillement en eau à Valloire et une cueillette de bien trois-quatre kilos de pommes au pied du Télégraphe, j'en avais pour environ 2h30 de train. Que le temps fut long, trop pressé de rentrer ! J'ai tout déposé en vrac chez moi, puis douche, dîner, télé, dodo. Deux derniers jours de travail en tant que chercheur post-doctoral le lendemain et au moins quatre articles à écrire pour, comme j'en ai parlé au début de ce récit, partager mes aventures en espérant que mon écriture, mes photos, mes vidéos vous aient fait presque autant voyager !

Prochain voyage lunaire sous peu... ;)

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