Je projette de créer mon activité professionnelle en 2015 en tant que Guide Cyclotouriste Haute Montagne pour Etrangers.
Je relate sur ce blog mes entraînements, reconnaissances de parcours et organisation de ma structure.

dimanche 6 juillet 2014

Reprise après 2 semaines de récupération :)

En 3 mois (Avril-Juin), depuis l'acquisition de mon GPS Garmin : 4200km et 58km d'ascension. Certainement s'y ajoutent quelques 400km de distance et 6km d'ascension non enregistrés entre mi-Février et début Avril. Mon retour au vélo a été intense sur cette période, mais cela m'a permis de retrouver mon niveau d'il y a dix ans et même plus, beaucoup plus. La machine avait besoin de souffler cependant, il fallait se résoudre à observer une, voire deux semaines de coupure. Je m'y suis contraint non sans mal mais avec sagesse et surtout expérience.

J'ai pu constater par le passé à quel point un état de surentrainement et de fatigue globale pouvait entrainer une activité sportive contre-productive voire destructive. Les chutes, les blessures, l'usure mentale sont les grands risquent encourus.

Non seulement en cette fin de mois de Juin, mes muscles récupéraient de plus en plus difficilement, un état de fatigue général (dû aussi à mon activité professionnelle actuelle) se faisait pesant, mais il y avait aussi et surtout de la fatigue et de l'écoeurement envers mon régime alimentaire. Beaucoup de vélo, c'est beaucoup d'efforts et autant de dépenses énergétiques entrainant un déficit calorique à combler. Il faut manger, manger encore, pâtes, poulet, bananes, boissons énergétiques pour ne citer que quelques-uns des aliments dont j'avais un peu besoin de m'éloigner.

J'ai pu aussi me faire plaisir avec des mets que je m'interdis habituellement, facilement pendant mes périodes d'entrainement par ma motivation à atteindre mon objectif. Il en est tout autrement quand l'objectif est de recharger les batteries, on se laisse aller, pas forcément à tord, mais attention à garder mesures et modération...

Il a fallu se faire violence pour remonter sur la selle. On s'habitue vite à un rythme physique léger. Mais là encore, l'expérience est là pour me rappeler quels sont le plaisir et les sensations devant moi (au prix de quelques doutes au début sur les 10-20 premiers km).

De plus, il y a là un avenir, mon avenir que j'écris et à écrire: mon projet 2015.

J'eus encore une belle surprise pour cette première sortie, une offrande de ma chance, ma bonne étoile qui veillent toutes deux à ce que je suive mon chemin. Après 12km environ, un scooter me dépassa...
A l'habitude, leurs vitesses sont généralement trop élevées pour s'accrocher dans la roue, d'autant qu'on ne s'y soit pas préparé. Le scooter que je venais de laisser filer de 10 mètres, ne roulait pas si vite finalement, il était à ma portée...
Grosse accélération avec le grand plateau et en danseuse, je parvins à me coller dans sa roue pour le suivre jusqu'au km 30, soit 18km à 42-43km/h environ. Le profil était parfaitement adapté puisque plat sur les quais de Saône, de St Romain à Anse.

Je ne pouvais pas reprendre mieux, c'est si grisant de rouler à cette vitesse, calé dans l'aspiration qui soulage grandement les efforts à consentir pour un tel rythme.

Je repris ensuite mon chemin seul, vers le village de Pommiers où une pente sévère m'attendait. Direction Limas, puis retour sur Anse, Limonest et sa course de côte, et enfin retour sage par Vaise. Les côtes m'ont fait un peu mal, mon niveau global a bien entendu régressé. J'ai un peu de mal à évaluer l'impact du vent sur mes efforts et mes sensations. Néanmoins, mon physique et mon mental se sont reconstruits. Je pars d'un bon niveau, et d'un potentiel important, il ne fait nul doute que dans quelques semaines, je serai encore plus fort qu'avant et que je pourrai à nouveau me dire "wow, la forme de ma vie !"

Que les Alpes et ses cols HC mythiques se tiennent, j'arrive bientôt !

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