Je projette de créer mon activité professionnelle en 2015 en tant que Guide Cyclotouriste Haute Montagne pour Etrangers.
Je relate sur ce blog mes entraînements, reconnaissances de parcours et organisation de ma structure.

jeudi 21 août 2014

Parc Régional du Pilat : sortie 208km 3200 m D+

Comme prévu, j'avais des fourmilles plein les jambes après quatre jours de coupure. En ce dimanche 18 Août, je me suis concocté une sortie plutôt sympa faite de quatre ascensions des Monts d'Or. 90 km et quasiment 1900m de D + en 3h36 ont été effectués tout en faisant tomber pas mal de record personnel. Je ne pouvais pas en attendre moins après avoir été confronté de manière répétitive la semaine dernière à des ascensions bien plus relevées et après quatre jours de repos complet.

Travaillant désormais sur mon profil grimpeur, je m'attache désormais plus aux kilomètres d'ascension qu'à la distance parcourue. Le jour suivant, m'étant pas mal dépouillé la veille, je ne fis qu'une petite sortie de 60 km pour 1000 m de D+. Ceci en devenant un minimum pour une sortie et relevant même à rythme léger d'une sortie de récupération.

Néanmoins, cela faisant un temps que je n'avais pas parcouru une longue distance et c'était dans un carton depuis des semaines d'effectuer un circuit dans le parc régional du Pilat avec pour objectifs les cols de l'Oeillon et de la Croix de Chaubouret.

Sommet du col de l'Oreillon en vue

Un tout petit air de famille avec la station météorologique du Mont Ventoux, 
la comparaison s'arrête là...

Ce mardi matin, avec un ciel un peu nuageux et des températures agréables, je me sentis dans les dispositions nécessaires pour relever ce challenge : théoriquement 210 km et 3200 m D+. La pratique confirma ces données prévisionnelles.

J'avais planifié ce circuit pour plusieurs raisons: 
  • permet de faire de la distance (>200 km);
  • emmène vers des altitudes supérieures à 1000 m;
  • propose de nouveaux paysages avec sa flore locale et une nouvelle vue sur la chaîne des Alpes;
  • correspond à des ascensions longues mais plutôt faciles avec rarement des pentes à plus de 7%;
  • 60 km de plat à l'aller et au retour, de quoi se mettre en jambes, mouliner et récupérer pour finir.
Pour ce type de sortie très longue, comme je l'avais déjà expérimenté et en avais tiré les enseignements, le point d'orgue est la préparation, celle des ravitaillements. J'avais donc pris des dispositions améliorées par rapport à ma sortie 207 km précédente sur ces routes.

Mon ravitaillement était constitué de:
  • deux bidons (1L + 0,5L) d'eau + poudre énergétique (diluée dans les deux premiers bidons, en poudre en mini bouteille plastique pour la suite) - 2 rechargement en cours de route, l'un à Pelussin, l'autre à Rive de Gier;
  • une banane, 3 barres énergétiques, 3 pâtes de fruit en chargement initial, 5 pommes et 4 poires récupérées en bord de propriétés de particuliers (merci à eux ;)).  
Encore une fois, j'ai pu constater à quel point l'alimentation et la réhydratation sont des points cruciaux. Contrairement à ma première sortie longue distance, je n'ai jamais souffert d'hypoglycémie, j'ai nettement mieux su gérer mon alimentation et ma réhydratation pour constater revenir sur Lyon et finir cette sortie sans aucun mal, presque frais comme un gardon ! Je dois aussi relever que contrairement à la précédente sortie où j'avais enduré des douleurs articulaires et musculaires, il n'en fût rien cette fois-ci, je n'ai même pas ressenti la moindre crampe. Avec tous ces kilomètres et ascensions entreprises depuis ma reprise mi-avril, le renforcement musculaire et l'adaptation articulaire se sont démontrés efficaces.

De belles perspectives s'annoncent toujours pour la suite avec une capacité physique toujours plus importante. Le travail réalisé jusque là porte ses fruits.

8h20 de vélo en solitaire, c'est quand même long, en suis je écoeuré un peu après cela ? Pas du tout ! Sortie récup' 2h30 60 km 1000 m D+ le lendemain !!! :)

dimanche 17 août 2014

Mont Ventoux, troisième et dernière ascension : Record personnel battu !

Je repartis pour un dernier tour avant de plier bagage pour la prochaine et destination finale de mon voyage (Toulon). Pressé par des contraintes de temps et aussi réveillé par l'excitation de ce dernier challenge du séjour, le départ depuis Carpentras se fit à 6h10 pour 74km dont 1792m d'ascension. Il faisait encore nuit, mes lampes LED me permettaient de me repérer sur la route jusqu'au pied du Mont Ventoux où j'allais accompagner le lever du jour.

Rendez-vous avec le Mont Ventoux au lever du jour

J'étais seul, j'étais le premier à effectuer l'ascension du col à cette heure bien matinale. Je me dis que j'allais encore me reposer surtout sur les encouragements à CCLC pour progresser avec un moral soutenu vers le sommet. J'avais bien des doutes quant à la performance que j'allais réaliser, avec la fatigue accumulée jusque là, mon seul objectif était d'atteindre le sommet. Psychologiquement, au vu des succès des entreprises précédentes, j'étais même disposé à me permettre une ascension incomplète.

Cependant, j'étais en forme, oui bien sûr les cannes faisaient mal mais je progressais dans la montée avec un rythme semblable à ceux des jours précédents. Peut être même plus...
Cette fois, j'avais l'avantage de connaître très bien la montée, de situer par projection les repères de progression, les difficultés et les moments de répits avec les segments de pente à seulement 7%. Le vent aussi me semblait très favorable, j'avais moins à lutter pour avancer. J'avais aussi en mémoire ce passage de la veille, vers 4km de l'arrivée où j'avais été capable de relancer en remettant du braquet, ce qui m'avait offert des sensations de grande puissance. J'en rêvais de le revivre.

Ce fut le cas, et à partir de ce moment, je mis tout en oeuvre pour arriver au sommet dans les plus courts délais. Le ciel était dégagé, et à quelques 5 km j'avais l'observatoire météorologique en point de mire. 5 km, comme je m'y étais rattaché dans mes précédentes montées, c'est à peu de choses près la distance d'une de mes montées d'entraînement, le mont Verdun depuis Vaise, je le fais quasiment tous les jours ce qui rendit ces derniers kilomètres comme une formalité même si le pourcentage  moyen s'avérait légèrement plus élevé.

Ciel bleu azur au sommet en ce lundi matin

J'arrivai au sommet enfin pour un pari réussi. Je n'avais pas croisé de cycliste descendant le Mont, ni d'autres sur la route, j'étais le premier à profiter de ce magnifique panorama qui ne me lassa toujours pas. Je profitais de cette opportunité de comme privatisation des lieux pour effectuer une séance photo sans égale dans l'émerveillement. J'eus d'ailleurs du mal à vraiment repartir dans la descente, m'arrêtant quasiment tous les 500 m pour de nouveaux clichés.

Ca tranche avec les conditions climatiques de la première ascension !

Paysages uniques, quelle belle planète !

J'eus pour finir la chance de croiser un troupeau de mouton remontant la pente, avec leurs chiens de berger qui m'obligèrent à un écart pour me signifier que je n'étais pas le maître des lieux et que je devais respecter les autochtones locaux. Dans ma descente en roue libre, j'ai croisé une dizaine de cyclistes, que j'aurai bien aimé accompagné, non on ne se lasse pas du Mont Ventoux !


Un peloton, un mouton noir se distingue, est-ce leur maillot jaune ?

Il fallait quand même rentrer avec dans la besace ce nouveau succès de rang. Restait à voir dans quelle mesure, par le temps sur le segment de référence (Géant de Provence), j'avais potentiellement triomphé. 1 h 29 min 6 secondes telle fut ma nouvelle performance pour un record personnel amélioré  de presque 2 minutes!!!

L'après-midi, j'arrivai dans le Var (83) et dans la ville de Toulon. Direction la plage en soirée pour fêter l'anniversaire de l'un de mes compagnons de séjour. Pour ce jour, j'avais bien suffisamment profité même si je lorgnais déjà avec gourmandise sur les ascensions des alentours. J'avais d'ailleurs planifié les parcours et les objectifs, Mont Faron et Mont Caume en tête.
Le lendemain, je ne pus malheureusement que gravir le premier pour une sortie de 27 km comprenant 714m d'ascension totale. Après le Mont Faron, gravi petit plateau, j'eus la pas si étonnante surprise d'avoir les jambes coupées, plus de jus ! Il y a bien l'esprit qui rêve sans limite, mais le corps qui rappelle à la réalité : récupération imposée !

En haut du Mont Faron, mon message : "Ne faites pas la guerre, faites du vélo !!!"

Ca change de faire du vélo dans la pinède avec la mer méditerranée en arrière plan

 Voilà qui achève ce reportage photos de ces fantastiques vacances 

Tant mieux certainement pour aussi concéder du temps à mes compagnons de séjour qui avaient fait preuve jusque là de beaucoup de compréhension. Le second jour à Toulon sera placé sous le signe de la farniente sur la magnifique plage de l'Espagnol à Bormes les Mimosas. Pique nique, baignade, sieste et coups de soleil furent les réjouissances de cette journée.

Mercredi 13 Août, fin de séjour, il fallait reprendre la route (en voiture). Quatre jours de repos allait s'imposer à moi pour raison familiale, tant mieux, j'en avais besoin !

Retour à Lyon prévu le Dimanche 18 Août, nul doute qu'à la première heure possible, je serai à nouveau sur mon vélo :)

dimanche 10 août 2014

Le Mont Ventoux à la folie !

Après une longue journée de route depuis Briançon pour rejoindre Carpentras, j'arrivais en fin d'après-midi de ce samedi 10 Août au pied du Mont Ventoux. Je ne connaissais que de nom, de réputation et d'images/commentaires télévisuels ce col mythique, je ne fus pas déçu !

Proche du sommet du Mont Ventoux en fin d'après midi 
dans des conditions climatiques quasi apocalyptiques

J'avais programmé trois montées par les trois versants possibles, par Sault, Malaucène et Bédoin, ce dernier étant le plus dur et chéri par les grimpeurs pros pour faire la différence, un peu moins par les autres... Etant le plus court des circuits prévus et disposant de peu de temps avant la tombée de la nuit, j'optai pour ce circuit pour mon arrivée en Provence, comme ça ce sera fait et il ne me restera plus que les ascensions moins exigeantes pour penser aussi récup' après mes premières montées HC des Alpes de ce séjour.

26km de montée, ça peut effrayer, jamais fait. De plus, des passages à 9 et 10% plutôt longs en milieu d'ascension du Chauve pouvaient me faire craindre de ne pas atteindre le sommet. Quelle incidence aussi de mon ascension de l'Izoard depuis Guillestre la veille, en ai je gardé des stigmates handicapants? A coeur vaillant, rien d'impossible !

Ma montée du Géant de Provence fut solitaire, deux ou trois cyclistes seulement ayant été croisés. Il fallait alors soutenir le moral avec autre chose que des compagnons de souffrance. Bien sûr, il y a mon orgueil, me suis je déplacé pour rien, vais je avouer à mes amis une demi-ascension ? Impossible ! Les petits détails dont je parlais dans un précédent article qui aident à progresser vers les sommets, je les ai trouvé cette fois-ci peints au sol. Des encouragements pour CCLC, je ne sais pas de qui il pourrait s'agir, un anonyme certainement. "Courage CCLC", "Encore un effort CCLC", "Tu y es presque CCLC", "Bravo, le sommet est proche CCLC", voici à peu près ce que j'ai pu lire sur le bitume et ces encouragements pour un autre de ses proches, je me les suis comme approprié pour peu à peu atteindre la partie lunaire du Mont, signe d'une réussite promise. Il y avait du vent, beaucoup de vent, j'étais aussi dans les nuages, je terminai l'ascension en quasi-aveugle, mais j'y étais ! Un théâtre apocalyptique s'offrait alors à moi avec un vent à tenir à peine debout. Je dus, pour dire, redescendre les premiers hectomètres du col à pied pour ne pas risquer la chute ou l'envolement :) Je revins à l'hôtel à quasiment 21h, les doigts gelés avec en tête toutes les astuces nutritionnelles de récup' rapide pour une prochaine sortie le lendemain matin.

Un vent incroyable qui balaie des nuages rasant les flans du sommet du Mont Ventoux

Le sommet peut ressembler à ça, atmosphère garantie !

Dimanche matin, je disposais de tout mon temps pour une sortie plus longue par un autre versant. Plus longue mais plus facile, ce deuxième qualificatif étant en opposition de phase avec mon tempérament. En ce dimanche matin, où certainement nombre de cyclistes allaient tenter les trois ascensions, parmi lesquels allais je me placer, les faibles ou les forts ? A cette question encore, mon orgueil répond sans aucune discussion possible. J'allais refaire cette ascension la plus exigeante par Bédoin. Avec à peine 12h de repos, cela aurait pu s'avérer compliqué mais mon temps de montée fut amélioré. Tous ces cyclistes, athlètes ou non y sont forcément pour quelques choses, on s'ennuie moins, on se soutient par cet effort individuel mais à la souffrance commune.

Meilleures conditions climatiques en ce dimanche matin et du monde !!!

Le Mont Chauve porte bien son nom, la végétation se fait rare.

La splendeur des paysages se contemple à 360° !

Le restaurant du Mont Ventoux sponsorisé par la marque "Patrick". Si ce n'est pas un signe... :)

En prenant comme référence le segment Strava "Géant de Provence", 21,2km 1576m D+ 7%, j'ai fait un temps de 1h31 et 1s ce second jour avec une vitesse moyenne de 14,0km/h contre 1h36 et 3s vmoy 13,3km/h le premier jour, jolie progression ! 

Voilà que mon dernier jour à Carpentras est là, et avant de partir, je me lance le défi d'une nouvelle ascension, toujours le même versant et même parcours. 24h de récupération mais de la fatigue accumulée, je n'ai pas d'exigence importante sur mon ascension à venir au moment d'écrire cet article, si ce n'est d'arriver au sommet. 

Mont Ventoux, suite et fin dans quelques heures, mais pour quel verdict... ?

vendredi 8 août 2014

Vacances PACA/Provence/Côte d'Azur = Alpe d'Huez/Izoard/Mont Ventoux/Monts Faron et Caume

C'est parti pour les vacances ! Mais j'emmène du travail, des objectifs à réaliser :)

Le sud et sa côte méditerranéenne est la destination quasi naturelle pour passer des vacances reposantes sur le sable fin et chaud, en bord d'une mer rafraîchissante mais à la température si agréable. Habitant Lyon, le trajet est court avec que quelques centaines de kilomètres et 3h30 à peine de route.

Je ne comptais pas arrêter net pour autant mon entraînement, ni mon cycle de progression et mes objectifs fixés dont celui de me tailler un profil grimpeur. Bien sûr, à Toulon destination finale, il y a de quoi faire mais pourquoi ne pas faire de vacances au top, des vacances dantesques ? 

Et voilà, que je redéfinis le parcours d'arrivée à destination, deux étapes et détours sont ajoutées au programme : Briançon et Carpentras. Les connaisseurs ne s'y tromperont pas, je vise bien d'accrocher l'Izoard et le Mont Ventoux à mon tableau de chasse ;) Quels versants ? TOUS mon colonel !

Et me voilà parti en ce jeudi 7 Août, vélo et matériel dans la voiture. Sans y avoir pensé une seule seconde, je découvris sur le parcours que je passais devant le Bourg d'Oisans, pied de l'Alpe d'Huez...
Comment ne pas céder à la tentation ? Ne serait ce pas un crime de lèse-majesté que de ne pas l'honorer ? Quelques petites négociations plus tard avec mes compagnons de vacances, j'étais en haut de la station pour une descente/remontée :)

J'étais frais au départ de l'ascension, même si une descente de montagne n'est pas forcément le meilleur échauffement possible, quoique au vu de ma montée. Malheureusement, pour une raison que j'ignore encore, le segment visé n'a pas été enregistré, me privant de mon dû, la récompense de mes efforts : un nouveau temps de référence personnel. Etant donné les temps mis sur les différentes portions cependant enregistrées, il ne fait nul doute que j'avais établi un nouveau record personnel. Partie remise !!! 
On m'offra cependant un maillot de l'Alpe d'Huez comme trophée de cette montée, un beau cadeau et souvenir. Sûr que sur mes épaules, il supportera aussi mon moral dans les moments difficiles des futures ascensions HC.

Cette halte faite en milieu de parcours et tout début d'après-midi, je repris le volant pour Briançon. A peine arrivé, je ne perdis pas de temps pour re-enfourcher ma bicyclette en cette fin d'après-midi. Cependant, les efforts consentis dans l'Alpe d'Huez et la limite diurne me faisait adopter un choix de parcours restreint par rapport à ce qui était prévu: une montée et re-descente simple de l'Izoard par Briançon.

De ce point de départ et ce versant, on attaque directement dans le vif du sujet, même si les pentes se font légères et faciles dans les premiers kilomètres. A ne pas s'en plaindre puisqu'on a là un excellent échauffement. Les paysages sont bien entendus des plus exceptionnels et s'apprécient avec justesse dans une portion pas trop exigeante permettant la contemplation. Parce que plus loin, c'est une autre histoire qui démarre, d'autant avec un vent défavorable ! Oui, ça a été très dur par moment mais je sais tenir bon mon moral et ma motivation. Et avec mon nouveau maillot sur moi, une autre raison de ne pas faillir, tout est bon dans les grosses difficultés pour tenir seconde après seconde, mètre après mètre pour atteindre finalement les prochains kilomètres et enfin le sommet. Reste que je venais de gravir l'Izoard par son versant "facile"... Belle perspective pour le lendemain !

Ayant moins des contraintes en ce vendredi matin, je pouvais envisager la boucle prévue avec l'ascension de l'Izoard par Guillestre. Plus d'une heure de descente au départ, c'est bien pour mouliner, faire tourner les jambes, mais qu'elles me parurent dures dès le départ de l'ascension! Le problème de ce versant réside aussi dans de longues lignes droites pour lesquelles on évalue mal le pourcentage qui peut être important. Ce n'est pas forcément les jambes, mais la pente qui fait mal. Avec courage et abnégation, rien d'impossible. J'étais là pour réussir ce défi et... de toute façon Briançon était de l'autre côté :) Je parvins à me hisser au sommet non sans mal, ni peut être relative souffrance. Cependant, je rattrapais toujours des coureurs, encore un des petits détails qui soutient le moral : je ne dois pas si mal grimper dans ce cas. Le séjour à Briançon s'achève, j'aurais pu remonter l'Izoard par Briançon, ou aller vers le Galibier, la motivation est intacte malgré tous ces efforts et tortures, l'esprit grimpeur est là !

Direction Carpentras et le Mont Ventoux aujourd'hui !