Je projette de créer mon activité professionnelle en 2015 en tant que Guide Cyclotouriste Haute Montagne pour Etrangers.
Je relate sur ce blog mes entraînements, reconnaissances de parcours et organisation de ma structure.

dimanche 28 septembre 2014

Séjour 25 - 28 Sept. 2014 / Etape 1 Grenoble - Mont Dauphin / Lautaret

En amont de cette première étape, c'est l'ensemble du séjour auquel il fallait penser. Planifier les objectifs principaux et parcours, organiser le déplacement et l'hébergement, mais aussi assurer le ravitaillement et la petite logistique (chargeur Garmin, téléphone, etc...).

De plus, en prévision d'une charge physique importante, j'ai pris soin d'alléger ma semaine d'entraînement au maximum. Il était aussi important de dégager du temps pour la réflexion pour une organisation sans faille.

Le premier point sur lequel je vais m'attarder est le matériel et les consommables. Il y a bien sûr tout l'équipement classique, avec quelques éléments en double tel que le cuissard à prévoir, mais aussi tout le nécessaire "haute montagne" : Gants adaptées, surchaussures, bonnet, cache-cou, maillot manche longue, coupe vent, kit lumières avant et arrière pour passer les longs tunnels du col du Lautaret particulièrement en toute sécurité.
Pour les consommables, ils représentent une charge importante à transporter, entre deux et trois kilos pour ceux-ci seuls ! Il faut compter pour le type de sorties entreprises pour ce séjour : quatre ou cinq barres de céréales, trois pâtes de fruit et 0,5L de poudre énergétique par sortie !!!
On ajoute chambre à air de rechange, pompe de poche, petit cadenas, crème de relaxation et on imagine bien un sac à dos pesant pas loin de 5kg. Autant dire que le premier parcours s'annonce musclé !!!

La voiture pour se rendre à Guillestre ? Quatre heures au moins de route avec frais d'essence et de péage. En train ? Plus de 6h de transport jusqu'à Briançon ! Je préfère rouler depuis Grenoble et relever un vrai défi qui ne devrait pas manquer de me faire progresser quand je roulerai sans charge :)

Avec un tel paquetage, c'est la première fois que je peux passer au pied de l'Alpe d'Huez sans qu'en entreprendre l'ascension me saisisse. Bien que le col du Lautaret ne soit pas très exigeant, il est à 2058m d'altitude tout de même, les muscles lombaires vont être mis sérieusement à contribution.

De la gare de Grenoble, j'ai rejoint les villages d'Uriage puis de Vizille avec le seul maillot manche longue que j'ai : celui de l'UC Sablé avec lequel j'ai couru en régional 10 ans plus tôt.

J'ai toujours porté les couleurs de ce club dans mon coeur !

Il faisait assez froid et même très brumeux par endroit, je n'en ai absolument pas souffert avec mon équipement.

Route tantôt dégagée, tantôt dans le brouillard

Les premiers kilomètres invitent à l'observation et Dame Nature nous révèle son changement de saison - le temps de sommeiller ou de mourir arrive avec une palette de couleurs des plus harmonieuses.

En cette fin Septembre, l'Automne vous salue !

En chemin vers le Bourg d'Oisans, on rencontre la tête de Louis XVI, la nature ou plutôt le hasard est surprenant !


Le Bourg d'Oisons passé, il reste quelques kilomètres de plat avant de voir la route s'élever. L'occasion d'admirer la qualité cristalline de l'eau et de son si apaisant écoulement le long des roches et rochers.

L'élément le plus précieux sur Terre, encore davantage ici par sa pureté

Enfin quelques déclivités sympathiques se profilent après ce torrent et permettent de se sentir en jambes, ou pas... Ca n'allait pas trop mal, d'autant la surcharge reposant sur mon dos :) 

La route redescend ensuite vers le Lac de Chambon et s'engouffre dans pas mal de tunnels. Certains sont plutôt longs et l'un d'entre eux est particulièrement dérangeant car infiltré par l'eau.

Descente + Tunnel = danger accru - lumières à allumer et attention aux automobilistes !

Le Lac de Chambon est d'un bleu turquoise comme tous les autres mais les points de vue de m'enchantent pas particulièrement. De plus, avec ses variations de niveaux apparents sur ses bords, cela trahit trop sa nature artificielle...

Vue rétroviseur - pas de grand charme pour moi de ce lac...

L'ascension du Lautaret se fait dans des pourcentages de 4/5% sur une route large, très bien goudronnée, de type autoroute et billard - pas des plus grisants. Néanmoins, certains points de vue de l'ascension du Lautaret sont vraiment extraordinaires et régalent les yeux, notamment en exposant ses glaciers.

Un paysage comme ça ne peut que vous scotché !

Ne forme-t-on pas un beau couple ? La montagne et moi, une histoire d'Amour ! ;)

Et me voici au sommet du Lautaret avec le sommet du Galibier à 8km, ça donne envie ! Mais la raison dit non, pas avec ma surcharge pondérale du jour !

 Du côté Bourg d'Oisans du Lautaret

Du côté Galibier du Lautaret

En direction de Briançon, c'est parti pour la descente !

J'ai dû faire un arrêt dans la descente pour admirer cet arbre qui semble subir fortement le début de l'Automne, plus que les autres en tout cas.

A dire vrai, j'ai pensé au buisson "ardent"... :)

Arrivé sur Briançon, je me suis octroyé une pause café après cette longue descente et j'en ai aussi profité pour remplacer mes cale-pieds qui m'avaient fait signe de fatigue deux jours plus tôt. Les témoins d'usure avaient disparus depuis un temps.... ;(
On ne prend toujours que tardivement connaissance d'une usure trop importante de ces éléments, les pensant inusables.

J'entrepris la dernière heure de route sereinement puisqu'il s'agissait de descente jusqu'à Guillestre, ou Mont Dauphin plus précisément - ville fortifiée que je ne connaissais pas et qui frappe par sa position et ses fortifications de citadelle.

Mont Dauphin, tout le sentiment de puissance d'une place forte imprenable

Logé au château pour le prix d'une chambre d'hôtel!

Avec un pont levis, les attaques peuvent être contenues

D'autant avec des douves plutôt respectables !

Charme d'un village médiéval - vue sur montagnes

C'est là que j'allais retrouvé l'auberge/restaurant de l'échauguette pour un accueil des plus sympathiques et un séjour parfait pour mes objectifs. La récupération ne pouvait qu'être efficace dans ces conditions de tranquillité, de confort et de bien-être.

Possibilité de séjourner et de déjeuner

Avec bar-taverne svp, salle de restauration et lounge ! What else ?

Ma chambre pour ce séjour, spacieuse, cosy, etc... récupération complète par trois fois !

Après avoir copieusement dîné, je pouvais m'endormir en songeant à mes objectifs à venir avec une des plus belles et prestigieuses ascensions, chérie par Richard Virenque, le col de la Cîme de la Bonette pour le lendemain !

Pour plus information sur l'hôtel, coordonnées de l'auberge de l'échauguette :
www.echaugette.com
0492450713
info@echaugette.com

1 commentaire:

  1. Effectivement, l'hôtel semble sympa ! Et pour la récup, un cadre pareil, c'est clair que ça facilite les choses ;-)

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